Ce fut un bel été ou presque dans le bidonville de la «folie» à Grigny. Un été ou le temps semblait suspendu... Mais une fois de plus le bidonville fut détruit par les pelleteuses obligeant les familles à se disperser allant d’hôtels en hôtels, pour finalement reconstruire plus loin aux confins de la ville, éloignant les enfants de l’école, les femmes et les hommes de leur travail. Cet été là, j’ai photographié et filmé ces moments de vie dans le bidonville de la folie.
Été 2014